Premiers prélèvements pour estimer la véraison….
Avec un débourrement 2016 en avance d’une dizaine de jour par rapport à 2015 et une mi floraison la seconde semaine de juin – 10 jours plus tard que la moyenne trentenaire -, les premières baies rouges sont apparues aux alentours du 5 Août.
Alors que le taux de véraison moyen n’atteignait pas le 7 Août (date normale de la mi- véraison à Bordeaux pour les trente dernières années), celle-ci s’est vite enclenchée à partir du 16 Août et dépasse maintenant les 80% pour l’ensemble de nos parcelles.
Taux de véraison (%) au 16-8-2016
| Parcelles | Médoc 1 | Médoc 2 | Pessac Léognan 3 | Entre deux mers 4 | St Emilion 5 | St Emilion 6 | Bourg 7 |
| Merlot | 69 | 97 | 95 | 78 | 40 | 94 | 79 |
| C.sauvignon | 82 | 75 | 91 | 48 | 30 | 84 | 75 |
Taux de véraison (%) au 23-8-2016
| Parcelles | Médoc 1 | Médoc 2 | Pessac Léognan 3 | Entre deux mers 4 | St Emilion 5 | St Emilion 6 | Bourg 7 |
| Merlot | 96 | 97 | 98 | 96 | 89 | 96 | 92 |
| C.sauvignon | 96 | 93 | 98 | 83 | 72 | 93 | 88 |
L’hétérogénéité entre les parcelles est encore une fois observable, mais se réduit rapidement.
Contrairement à 2015 pour lequel les baies étaient petites, les baies de 2016 présentent une belle taille, surtout les Merlots (120gr pour 100 baies contre 107gr en 2015). Les valeurs sont proches de celles de 2011 et 2012. Les baies sont saines mais présentent cette année une pellicule exceptionnellement fine les rendant plus sensibles à l’échaudage, surtout ces jours-ci en raison des conditions climatiques très chaudes. Dans les prochaines semaines, il faudra être vigilant sur l’évolution pelliculaire.
Les pluies de début de saison ont permis de compléter la réserve utile et de maintenir un feuillage photosynthétiquement actif jusqu’à la mi-Août, mais la poursuite d’une période sèche et très chaude pourrait vite dégrader cet état.
En raison de l’été sec et ensolleillé, les teneurs en IBMP sont restés faibles et à la fin véraison, les valeurs sont en dessous des seuils de détection. Il en est de même pour l’acide malique dont les teneurs sont plus faibles qu’à la normale pour le stade actuel.