Merlot
Cabernet sauvignon
Malgré l’épisode pluvieux du 28 Août, l’évolution pelliculaire ne s’est pas enclenchée de manière importante, on observe toujours une évolution lente des mécanismes déjà observés la semaine précédente, voire pas d’évolution pour les merlots les plus précoces.
Les merlots précoces conservent des pellicules toujours épaisses, en lien avec leur perte de poids. Ces pellicules se déshydratent et présentent des microfissures. Les merlots les plus tardifs en revanche voient leur pellicule légèrement s’affiner (sans pour autant être considérée comme fine) et leur perméabilité augmenter. Botrytis est toujours présent sous la pellicule, mais heureusement les conditions environnementales ne sont pas favorables à son développement.
Les cabernet-sauvignons plus tardifs ont surement mieux bénéficier de cet épisode pluvieux qui leur permet de continuer à murir lentement. Les pellicules cette semaine se sont bien affinées et les mécanismes de perméabilisation sont engagés.
En conclusion, ce n’est qu’à partir de cette semaine que les mécanismes classiques d’évolution pelliculaire ont pu être observés pour les cabernet-sauvignons : la pellicule s’est affinée et la perméabilisation débute lentement. Pour les merlots, le schéma est différent selon la précocité de la parcelle : les merlots les plus précoces voient leur pellicule proche de l’arrêt d’évolution tandis que les merlots les plus tardifs ont bénéficié des quelques millimètres de pluie de la semaine dernière pour réamorcer une lente évolution. Les pellicules de ce cépage restent néanmoins épaisses (plus épaisses que celles des cabernet-sauvignon) mais fragiles en raison des phénomènes de perméabilité qui avaient été engagés avant la phase d’affinement, créant ainsi des microfissures. Botrytis est toujours présent sous forme latente sous la pellicule des merlots.