Premiers arômes fruités pour les merlots et début d’accumulation prometteur des anthocyanes pour les cabernet-sauvignons…
Une maturation phénolique plutôt lente cette semaine pour les Merlots mais apparition significative des arômes fruités pour les parcelles les plus précoces. Les teneurs en sucres ont fortement augmenté sans que cela soit lié à un phénomène de concentration, puisque le poids moyen des baies est supérieur à celui de la semaine précédente. Les fortes températures de la fin de semaine ont contribué à la chute de la composante acide mais de manière variable selon les terroirs, qui pour certains présentent encore des teneurs relativement élevées au regard des teneurs en sucres.
A la dégustation, seules les parcelles les plus tardives laissent encore percevoir des notes végétales malgré des teneurs en IBMP en dessous du seuil de perception.
La couleur marron des pépins devient majoritaire mais les nuances de vert sont encore visibles démontrant une lente évolution de ces derniers.
Les premières analyses phénoliques des cabernet-sauvignons laissent supposer un potentiel colorant intéressant, avec comme pour les merlots, des disparités importantes liées au décalage de stade entre les zones existent. La maturation débute juste, les acidités restent encore élevées et les arômes végétaux dominent toujours.
Quel que soit le cépage, l’épaisseur des pellicules a fortement diminué cette semaine et pour certaines parcelles, elles peuvent être qualifiées de fines. La sensibilité des baies vis-à-vis de Botrytis cinerea est proche du seuil critique pour les parcelles des plus avancées.